« Alors elle m’apprit et son mariage et ses craintes de faire un bancalon » (Monsieur Nicolas, éd. de la Pléiade, t. II, p. 821).

On reconnaît là le diminutif de bancal, boiteux. Le mot n’est pas attesté dans les dictionnaires du temps, qui donnent bancalle (pour la femme) et bancroche (pour l’homme), au sens de qui a les jambes tortues. Le dictionnaire de La Curne de Sainte-Palaye, celui de Furetière (1681), de Richelet (1732), de Prévost (Manuel lexique, 1750) ignorent bancalle et bancroche. Par contre on trouve ces deux mots dans le dictionnaire de l’Académie de 1762.

Rétif intitule une historiette de la 230e Nuit de Paris (t. IX, p.2147) : « La Jolie Bancaline ».