CAPUCINER : v. Une capucinade est un prêche froid et médiocre, digne d’un capucin. L’exemple que donne le Littré pour ce mot est tiré du livre II des Confessions de Rousseau : « Débitant d’un ton de racoleur ses capucinades ».

Parangon, pendant l’absence de sa femme, cherche à séduire toutes les servantes de sa maison, sans prêcher beaucoup, semble-t-il, et « capuciner » pourrait vouloir désigner son attitude hypocrite, dissimulatrice, alors qu’il va attaquer une fille. Pierre Testud remarque que ce verbe est toujours employé à propos de M. Parangon dans Monsieur Nicolas (MN, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t.I, p.379 n1)

 » M. PARANGON (entrant et capucinant) – Vous voilà !

AIMEE (effrayée) – Quoi ! monsieur !… Prenez garde !… Ce jeune homme est là ! » (Le Drame de la vie, Acte IV des Ombres, sc.10, p. 55).