Les nuits de Paris sur France Culture

France Culture rediffuse d’anciennes émissions consacrées aux Nuits de Paris de Rétif de la Bretonne que l’on peut écouter en les téléchargeant : 

Histoire de Paris (1/5) :  Les Nuits de Paris par Restif de la Bretonne

28.07.2014 – 15:00 

– « Nuits de Paris : Les Bains publics » par Restif de la Bretonne (adaptateur : Nino Franck)

Première diffusion le 20/04/1956 sur la Chaîne Parisienne

– « Nuits de Paris : L’Auberge à six sous » par Restif de la Bretonne (adaptateur : Nino Franck)

Première diffusion le 24/04/1956 sur la Chaîne Parisienne

– « Nuits de Paris : la Chute de la Royauté » par Restif de la Bretonne (adaptateur : Nino Franck)

Première diffusion me 03/05/1956 sur la Chaîne Parisienne

Suivons Restif de la Bretonne, hibou spectateur, explorateur des nuits du Paris de l’Ancien Régime grâce à ces trois « vignettes » radiophoniques.

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Une autre émission met à contribution Les Nuits de Paris : on peut entendre de larges extraits de l’œuvre de Rétif ainsi que du Tableau de Paris de L.-S. Mercier : 

Histoire des sensibilités  (23.09.2014 – 09:06)

Quelle place pour les voix humaines dans le Paris du XVIIIe siècle ?

Une promenade radiophonique de Perrine Kervran, réalisée par Renaud Dalmar

En 2009 Arlette Farge fait paraître “Pour une histoire des voix”, un essai dans lequel elle tentait à travers les archives de police et la littérature du XVIIIe siècle de retrouver les traces des “parlers” de l’époque et de la façon dont ces parlers sont ressentis, perçus et mentionnés dans les sources. Dans ce livre elle s’attachait aussi à faire comprendre la place de la voix dans la vie quotidienne et le paysage sonore des parisiens.

C’est donc une promenade sonore que nous faisons en sa compagnie dans quelques lieux emblématiques de la capitale pour faire entendre ces voix du XVIIIe siècle.

Celles de la noblesse dans les allées du jardin des tuileries, celle des lavandières sur les berges de la Seine, celles des enfants qui peuplent les rues, celles des artisans aux portes de leurs ateliers, celles des marchands ambulants qui arpentent les ruelles, celles des rixes et des disputes dans les garnis où l’on vit les uns sur les autres, celles des processions religieuses, celles des fous et des prisonniers qui s’échappent des murs des hôpitaux et enfin aussi celles des émeutes populaires.