Au moment du bicentenaire de la Révolution française, Christian Peythieu avait imaginé un spectacle autour de l’oeuvre de Rétif de la Bretonne : Le Hibou. Témoin de son temps, recréant la réalité grâce à la puissance poétique de son verbe néologique, Rétif apparaissait comme un témoin privilégié pour introduire le spectateur du XXe siècle au coeur des tensions de la société de la fin de l’Ancien Régime et des premiers mois de la Révolution. « La métaphore du Hibou, explique Christian Peythieu, me plaisait : les yeux écarquillés qui voient de près sont censés voir mieux et, soudain, c’est l’éblouissement : plutôt que de simplement voir, Rétif, aveuglé, « invente »… »